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Elle tourne trop vite ?

Depuis mars 2003,
l'établissement est engagé dans une recherche-action sur le thème de la "prise en compte du développement durable"

Amener progressivement le plus grand nombre des acteurs de l'établissement (personnels et apprenants) à participer à la démarche

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Faire évoluer vers le développement durable les pratiques de l'établissement, tant dans les domaines de l'enseignement et de l'éducation qu'en ce qui concerne les pratiques de la vie quotidienne (entretien, internat, restauration, exploitation et/ou atelier technologique, administration …)

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Période charnière entre un projet d'établissement en train de se terminer et l'élaboration du nouveau, couvrant les 5 ans à venir.

Fonctionnement, habitudes, réseaux de pouvoirs... chahutés par des modifications dans l'équipe de direction (LPA, CNFA).

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Deux sites, deux logiques différentes :

- A Pontaumur, prendre en compte le développement durable a surtout consisté à valoriser ce qui a été mis en place pas à pas, "depuis toujours", et à faire avancer les dossiers d'extension / rénovation des locaux dans ce sens...

- A Saint Gervais d'Auvergne, la priorité avait été donnée au développement de l'établissement et à l'affirmation de son existence par la valorisation de son originalité : sa spécialisation canine. Entièrement et fraichement rénové, (exploitation agricole et atelier canin y compris), la situation y était tout autre.

Forte augmentation des consommations d'intrants sur les deux sites ces dernières années, sans réelle prise de conscience des acteurs (pas de suivi régulier).

Difficultés financières et de trésorerie de l'époque, période de restrictions.

Précarité des contrats avec néanmoins, une certaine pérennité des emplois, supportés par des contrats divers selon les périodes.

Spécialités peu versées sur le développement durable de prime abord : élevage canin ("hors sol") et vente d'animaux de compagnie.
Seules références explicites dans les programmes, les aspects concernant le bien-être animal et le commerce international des animaux sont abordés d'un point de vue règlementaire.
Si la question de l'intégration du chien et de son propriétaire dans la société est bien une priorité de l'école, les autres questions étaient jusque là en veilleuse (énergie, effluents, emplois, eau, etc.).
Par ailleurs, annoncer aux animaleries notre recherche sur le développement durable a spontanément été vu comme quelque chose de difficile.

Se saisir, sans se brûler, d'un "patatoïde aux contours flous"...

Foisonnement et retour aux sources...

Aller au cœur, concerner la pédagogie...